Quand le brunch est bon en Boswell!

Ce n’est pas parce qu’on est blogueurs bouffe qu’on connaît tous les restaurants, bars et brasseries en ville.

Le Boswell en est un exemple parfait. Jamais entendu parlé. Quand Rémy Couture m’a demandé d’aller bruncher dans cette brasserie de la rue Mont-Royal parce qu’il en fournissait certains éléments, je me suis dit que ce pâtissier que j’aime bien ne m’enverrait pas n’importe où.

J’ai donc accepté l’invitation.

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Située dans l’ancien local d’un restaurant italien, sur une section de la rue Mont-Royal qui manque un peu d’amour, la Brasserie Artisanale Boswell a ouvert ses portes en octobre dernier.

Le local est immense avec un look industriel de bois et de métal. Un peu sombre pour le jour, mais sûrement fantastique le soir venu.

Je me suis attablé devant la grande fenêtre de la devanture en compagnie des blogueurs Stéphanie Grondin et Tommy Dion et avons commencé notre repas par quelques cocktails.

Le Bloody Boswell ( Gin Piger Henricus, Clamato, lime, épices, jerky et piment fort)
que Stéphanie a dégusté est fort sympathique. Juste assez épicé et d’une bonne grandeur, il prouve que l’on n’a pas ajouter un lunch complet en garniture pour qu’un Bloody soit réussi.

Mon Mimosa lui était préparé avec de bière, naturellement. C’est La Célébrante des Brasseurs du Monde qui remplace le vin mousseux. Comme c’est une bière qui doit sa fermentation à la levure de Champagne, le Mimosa Boswell est presque identique à l’original, mais avec un brin plus de caractère.

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On passe maintenant aux choses sérieuses : la bouffe !

Le copain Tommy choisit la Pâte feuilletée, champignons mélangés, crème et parmesan, deux oeufs pochés, roquette, bacon et huile de truffe. Aucune déception ! Les champignons compotés ont un parfum intense. Les oeufs sont parfaitement pochés et leurs jaunes se rependent langoureusement quand on les crève. L’huile de truffe qui est si souvent mal utilisée et ici parfaitement dosée.

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Stéphanie opte pour le scone au cheddar, jambon fumé, pomme verte et beurre de sauge. Ce n’est pas parce que la description est plus simple que c’est moins bon. Le jambon fumé ferait rougir d’envie ma maman (ne lui dites pas que je vous ai dit ça !). Stéphanie, qui a fort bon goût, a adoré.

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Traitez-moi de cochon, mais, je choisi toujours le plat qui à l’air le plus décadent sur une carte de brunch. Et c’est exactement ce que j’ai fait chez Boswell. Le pain brioché doré, bananes caramélisées au whiskey et à l’érable, bacon, noix de Grenoble et Chantilly aux piments de la Jamaïque a tout de suite attiré mon attention.

La dépravation était au rendez-vous ! Sucré, salé, tendre et croustillant ! Du pur plaisir. Seuls petits, mais très petits points négatifs : la brioche n’avait pas trempé suffisamment dans la costarde à mon goût. J’aime quand le pain est bien imbibé de bord en bord. Et on ne goûtait pas suffisamment le piment de la Jamaïque. Je petit «kik» que j’attendais ne c’est jamais produit.

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Ne courrez pas au Boswell pour y bruncher le week-end prochain. Ici, le brunch est encore pour le moment occasionnel. On en fait un événement. Le prochain aura lieu le week-end de Pâques. Surveillez leurs pages Facebook pour les détails. Et réservez ! Notez que, comme c’est un bar, les enfants n’y sont pas admis. Ça pourrait plaire à certains.

En plus des brunchs occasionnels, Le Boswell sert lunch et souper. La cuisine est ouverte jusqu’à 11 h. La bière au verre est 6 $ en tout temps, la forme et la grosseur du verre varient en fonction de la bière.

Finalement, le Boswell mérite d’être découvert en toutes occasions.

Et le brunch, même occasionnel, est bon en Boswell.

Boswell
2407 av. du Mont-Royal Est
Montréal, Québec
H2H 1L2

Heures d’ouverture
L : 15h à 1h
M : 11h30 à 1h
M : 11h30 à 3h
J : 11h30 à 3h
V : 11h30 à 3h
S : 15h à 3h
D : 15h à 1h