Quel été nous avons! Ce n’est pas moi qui va se plaindre de la chaleur, du soleil et des longues journées à paresser. Je profite de ces derniers jours de chaleur pour vous faire un petit résumé des restos visités pendant la saison chaude.
À la fin juillet, je me suis retrouvé sur la terrasse du dernier né de la gang de chez Joe Beef, Le Vin Papillion. Dans un beau petit local tout en long, on y sert une belle cuisine simple et abordable axée sur les légumes. Bien assis à une des longues tables communes de la terrasse arrière, la copine Stéphanie et moi, nous sommes laissés charmer par un agréable vermouth artisanal d’importation privé. Puis se sont succédés quelques plats tels : choux fleur à la bruxelloise, la ricotta fraîche avec petits pois et menthe, la poêlée de champignons sauvages au speck et l’œuf de canne avec sa sauce à l’Époisse. Et avec un nom comme Le Vin Papillon, vous devinez que la liqueur bachique y tient le haut de pavé. Le gentil garçon qui s’occupait de nous nous a judicieusement conseillé. Donc, un succès que ce Vin Papillon. Beau, bon et abordable!
Pastaga a un nouveau petit cousin qui s’exprime avec un fort accent british. Le Pub Sir Joseph a vu le jour dans le local du feu Projet 67, au coin St-Joseph et Saint-Laurent et Martin Juneau y a concocté une carte où les Fish & Chips sur mushy peas, les banger and mash, le plateau de charcuterie et pot de marinades (saucisses, œufs, langues, etc.) se battent pour notre attention. Je n’ai que picoré quelques bouchées ici et là dans les assiettes de mes copines bloggeuses lors du party d’ouverture mais j’ai été néanmoins impressionné. Elles aussi d’ailleurs puisqu’elles y sont retournées et ont mangé avec le même plaisir. Une belle adresse festive!
Je me suis aussi rendu dans le 450, au Dix30 plus précisément, pour le party d’ouverture du Jack Saloon. Le décor western est tout à fait sympathique. Je ne peux que vous dire que du côté bouffe, c’est sympa : porc effiloché, tartare de saumon et (magnifiques) rondelles d’oignons arrosées de miel que j’ai goûtés en version bouchées. Mais on va au Jack Saloon pour faire la fête. La carte des cocktails est courte, mais ils sont bons et abordables. Ce soir là, un band d’enfer nous a fait danser sur du country-rock endiablé. Que du plaisir. Une bonne excuse pour sortir de l’île.
Enfin, on annonçait en début d’été l’arrivée de Jean-Sébastien Giguère aux fourneaux du Decca 77. On travaille fort à donner un nouveau souffle à l’établissement du boulevard René-Lévesque. Si je me fie à ce que j’ai dégusté lors d’un repas média, il n’y a pas de raisons pour que la transformation ne soit pas un succès. Le resto se divise en deux sections : la brasserie où l’on offre une cuisine plus simple et moins chère et des préparations plus recherchées du côté restaurant. À l’heure de l’apéro, avant le cinéma, après le théâtre ou pour l’anniversaire de votre amoureux, on est certain de trouver de quoi se sustenter au Decca77.
