Depuis presque trois ans maintenant, la bande de joyeux lurons de Tripes & Caviar ne cesse de surprendre, d’étonner, et  quelques fois, de faire frissonner tous ceux qui se sont présentés à un de leurs événements.

Des rognons de lapin à la cervelle d’agneau en passant par la langue de wapiti mariné, rien ne semble leur faire peur. Ils cuisinent à peu près toutes les parties d’à peu près tous les animaux et s’amusent à concocter des cocktails pour accompagner chacun de leurs plat (parce qu’un simple accord vin-met serait trop…simple). Lisez ici un compte rendu que Lesley Chesterman de la Gazette a fait d’une de leurs soirées.

 

Et bien , on aura plus besoin d’attendre que les chef-coqs de T & C créent l’événement : le 1er  mai, ils auront officiellement pignon sur rue, au 3725 Wellington à Verdun. Lors d’une soirée pour les médias, les amis et la famille, j’ai découvert un local « sur le rough » où les murs de lattes et de briques côtoyaient des plafonds de tôle et un plancher de céramique d’une autre époque. Look « destroy » pour une cuisine virile.

On y servira, bien-sûr, la cuisine audacieuse et les amalgamations alcoolisées qui ont fait la réputation de nos amateurs de boyasse. Mais l’atmosphère sera définitivement festive. Quand la cuisine fermera à minuit, d’autres plats plus simples permettront d’allonger la bamboula dans la nuit.

Si le cœur de cochon aux carottes ne m’a pas ému, le tacos de queue de porc avec radis marinés, laitue iceberg et humus m’a vraiment remplis de plaisir. Les œufs mimosas marinés dans le vinaigre de vin rouge et caviar de truite  avait des airs de temps des Fêtes chez matante Germaine (dans le bon sens) et la cervelle de veau en popcorn sur un carpaccio de thon et  fenouil mariné était fort sympathique.

Il ne reste plus qu’à voir ce que l’expérience Tripes & Caviar sera en formule restaurant. Mon petit doigt me dit qu’on a pas fini d’entendre parler d’eux et qu’ils participeront, à leur façon, au renouveau gourmand qui semble faire vibrer Verdun.