Hier
De toutes les explications que j’ai lues concernant les origines de l’Halloween, celle que je préfère vient de la romancière Kathy Reichs, dans son roman Voyage fatal (Éditions Robert Laffont, 2001):
“…Halloween tire ses origines des fêtes païennes de Samhain qui, chez les Celtes, marquaient le début de la nouvelle année, au commencement de l’hiver. En cette période, croyait-on, les vivants et les morts n’étaient plus séparés que par un voile très fin, de sorte que les esprits des défunts avaient tout loisir de sillonner la terre des mortels. Pour les mettre en fuite, les gens se revêtaient de tenues effrayantes et passaient leur temps à éteindre et rallumer les feux. “
Vers le VIIIe siècle, cette fête païenne a été supplantée dans les Îles britanniques par la fête catholique de la Toussaint. L’Halloween est en fait une contraction des mots « All Hallows Eve »: Hallow vient de Holy qui signifie saint. Ce n’est qu’au XXe siècle, suite à l’immigration massive aux États-Unis d’Irlandais fuyant la famine, que la citrouille est devenue le symbole de l’Halloween. On découvrait ce fruit creux beaucoup plus facile à transformer en lanterne que les traditionnels navets ou rutabagas. Au Québec, ce serait sous l’influence de la télévision américaine que l’engouement pour les citrouilles sculptées se développa dans les années 60.
… et aujourd’hui
Même si le contexte de gaspillage alimentaire sème l’épouvante et particulièrement en ce qui concerne les citrouilles, loin de moi l’idée de renoncer au rituel de l’Halloween, incluant la fabrication de lanternes à partir de citrouilles! Tout est dans la manière…
Joyeuse Halloween!
Louise, carrément citrouille
photo noir et blanc: Omer Gagnon
autres photos: gaglou