Je ne peux plus vivre sans mon ghee.
Je fait des oeufs sur le plat? Je sors mon ghee. Une fringale de crêpes m’assaille? Le ghee est mon ami. Des pommes de terres à faire sauter? Le ghee vient à ma rescousse.
Le ghee, c’est simplement la version indienne du beurre clarifié. Et le beurre clarifié, c’est bien pratique.
On peut très bien préparer son ghee à la maison. On a qu’à faire fondre du beurre non salé à feu très doux jusqu’à ce que l’eau soit complètement évaporée et que les protéines aient sédimenté dans le fond du chaudron. On retire alors le beurre clarifié délicatement à la cuillère, en évitant les particules de protéine qui ressemblent à un petit jus blanchâtre. Et voilà!
Les avantages du ghee sont multiples. On peut, entre autres, le faire chauffer sans qu’il ne brûle vu que son point de fumé (252C) est plus élevé que celui du beurre (130C). C’est idéal pour la préparation des crêpes et des oeufs sur le plat. En fait, je l’utilise aussitôt que je dois faire sauter des légumes ou qu’une recette demande du beurre fondu.
Le ghee se conserve aussi bien plus longtemps que le beurre, et ce même à température ambiante.
Le seul petit problème, c’est que je trouve un peu chiant de préparer du ghee. Ce n’est pas super long ou super difficile, mais je suis paresseux, alors je l’achète tout fait à mon épicerie pakistanaise. On en trouve en fait un peu partout dans Parc-Extension où la communauté indienne et pakistanaise s’est établie.
Il faut faire bien attention : il existe du ghee végétal qui n’est pas du tout la même chose. C’est comme de la margarine et c’est un gras trans! Il est illégal d’en vendre en Inde. Le vrai ghee est constitué d’acide gras saturé qui, semblerait-il, aiderait à faire baisser le mauvais cholestérol!
On comptera une dizaine de dollars pour un pot de 800 g de ghee. C’est, selon moi, un bien petit prix à payer pour toujours en avoir à portée de la main!