Quoi de plus fantastique un vendredi soir que de se faire offrir d’aller manger au restaurant quand la dernière chose dont on a envie, c’est de cuisiner. Les enfants de nos voisins d’en face, Catherine et Marc, soupent chez des amis et ils en profitent pour nous demander de les accompagner Chez Roger sur la rue Beaubien , à trois coins de rue de chez nous.
Après une petite hésitation (est-ce que j’ai la forme ?), on décide d’y aller, question d’encourager les restaurants du quartier mais surtout pour profiter d’un moment sans enfants avec nos voisins.
L’atmosphère du resto est énergique. C’est un bistro après tout! En feuilletant le menu, on reste dans les classiques du genre, donc, c’est difficile de choisir.
Je débute avec une chaudrée de palourdes, chorizo et paprika fumé (9$). On apporte une planche de bois sur laquelle repose un bol remplit au quart avec le mélange de pommes de terres, palourdes et chorizo et une théière en porcelaine blanche contenant le bouillon. La charmante serveuse verse le bouillon sur le solide et on déguste. Bon, c’est du déjà vu mais c’est toujours charmant. Le bouillon est bien laiteux et goûteux avec la fumée du paprika à l’avant-plan. J’aime ma chaudrée un peu plus consistante mais c’est une question de goût. Et j’aurais aimé les morceaux de chorizo et palourdes un brin plus gros, juste pour confirmer qu’il y en a! Encore une fois, une question de goût.
Une bouchée du crab cake (11$) de Sylvain, et je me suis demandé si je n’aurais pas dû prendre ça en entrée. La mayonnaise à la lime et safran l’accompagnait à merveille mais on se demande pourquoi le menu indique « avec salade de bébés épinards » quand tout ce qu’on a dans l’assiette, c’est un petit « sploutch » vert à peine assaisonné sur le crab cake. Sylvain pensait que c’était du persil haché…
En plat principal, la cuisson de mon onglet de boeuf était parfaite. Les deux morceaux de viande (un peu petit peut-être pour 23$?) sur quelques légumes grillés et cuits juste à point. La sauce au foie gras est riche et onctueuse et en quantité juste parfaite pour accompagner la viande sans la noyer. Le gratin dauphinois est riche avec juste un brin d’ail. Le tartare de bœuf à l’huile de truffe (21$) de Sylvain est assaisonné à la perfection. Je l’aime haché un brin plus fin mais je me plains pour le principe. Une petite constatation par contre : Marc, notre voisin, a pris le tartare lui aussi, mais en entrée (13$). La seule différence entre les deux plats nous a semblé être les frites. Alors, huit dollars pour des frites…
Nous avons dû quitter avant le dessert parce que les enfants attendaient le retour des parents. Nous nous sommes promis de remettre ça!
Le service a été impeccable. La gentille demoiselle nous a apporté un mini ramequin d’huile de truffe pour y goûter, question de savoir si on aimait (à noter qu’« on » exclut la personne qui parle). Le sommelier a bien conseillé Marc dans le choix du vin, un autrichien et un sicilien.
Nous avons traversé le parc Molson sous la pluie mon homme et moi, heureux et repus!

quel beau souper c’était très bon et votre compagnie merveilleuse. On se reprendra pour le déssert j’en suis certaine…xxxx